La littérature tranquille
A provocative and interesting piece from David Homel on Québec literature’s reception outside of Québec.
Le grand succès du Canada comme société civile nuit à l’exportation de ses auteurs. Le Canada est un pays très tranquille. La paix sociale, qui suscite l’envie internationale, n’est pas forcément une bonne chose pour les écrivains qui rêvent de marchés étrangers. Il vaut mieux être ressortissant d’un pays difficile, qui fait la “une” des quotidiens. En plus, les écrivains québécois ne bénéficient pas de la vague postcoloniale, qui a vu une popularité grandissante des auteurs de pays dits en voie de développement, anciennes colonies européennes. Pensons, dans la francophonie, aux pays d’Afrique noire, du Maghreb ou des Caraïbes. Le Québec n’a pas eu son Patrick Chamoiseau, son Tahar Ben Jelloun, son Ahmadou Kourouma.
La littérature québécoise n’est pas un produit d’exportation, par David Homel
LE MONDE DES LIVRES (PDF) | 16.03.06
2 comments
C’est bien dit ça !
Beaucoup d’écrivains quittent le Canada pour avoir une inspiration qui vient d’ailleurs… et notamment d’autres écrivains…
Maintenant, je reste persuadé que malgré que le Québec n’ai pas son patrick, il n’en est pas moins que certains écrivains Québécois sont éxcellents !
Que pensez-vous ?
Bises
Clara
Etant moi même écrivain, je ne trouve pas que ses départs soient si prononcés. En effet on parle plus souvent des trains qui sont en retard que de ceux qui sont à l’heure.
Je pense qu’on est dans la même situation.